Traduction certifiée
Il vous est parfois demandé de fournir une traduction certifiée (appelée également traduction jurée ou officielle ou « assermentée »).
La traduction certifiée est une traduction qui a valeur officielle, réalisée par un traducteur assermenté, agréé par une cour d’appel française. Pour avoir valeur officielle, cette traduction doit comprendre :
– Le document source (sous la forme d’un original ou d’une photocopie) portant le cachet et la signature du traducteur, avec un numéro et une date d’enregistrement.
– La traduction, portant le cachet et la signature du traducteur, avec le même numéro et la même date d’enregistrement.
Dans la plupart des cas, ces traductions sont les seules qui sont acceptées par les administrations, les mairies et les tribunaux en France pour des dossiers ayant valeur officielle ou juridique, et qui sont reconnues à l’étranger.
Voici une liste de documents qui doivent, en principe, toujours être traduits par un traducteur assermenté :
-actes de naissance
-actes de mariage
-actes de décès
-jugements de divorce
-décisions de divorce
-contrats de travail
-déclarations sous serment/affidavits
-certificats de travail
-diplômes
-relevés de notes
-documents d’adoption
-casiers judiciaires
Cette liste n’est pas exhaustive. Il vous revient de vérifier auprès de l’institution ou de l’organisme qui vous demande la traduction si celle-ci doit être certifiée ou non.
Si on vous confirme qu’il faut une traduction certifiée, n’hésitez pas à utiliser notre service de demande de devis en ligne. C’est facile, rapide et gratuit.
Attention : Photocopie ou original pour votre document source ? Dans la plupart des cas, votre destinataire accepte que votre document à traduire, qui sera tamponné, signé et agrafé à la traduction, soit une simple photocopie.
Néanmoins, dans certains cas – comme par exemple la préparation d’un mariage civil à la mairie en France – l’administration demande que ce soit un document original (extrait d’acte de naissance original, par exemple).
Il est impossible au Cabinet Fields d’être informé de toutes les situations, ni de la dernière actualité des administrations et des institutions du monde entier. Pour éviter que votre dossier soit rejeté par l’administration ou prenne du retard, vous devez interroger votre destinataire avant de nous confier un document pour savoir si ce document à traduire (qui, nous le rappelons, sera tamponné, signé et agrafé à la traduction) doit être un original ou si une photocopie suffit.
Notre conseil :
Nous ne faisons pas de photocopies de documents. Si vous nous confiez un original, nous vous conseillons, pour gagner du temps et pour votre tranquillité d’esprit, d’en faire des photocopies à conserver dans votre dossier avant de venir. De même, nous vous conseillons de faire des photocopies des traductions certifiées que nous vous remettons avant de vous en séparer. Même si sous forme de photocopie elles n’ont pas de valeur juridique, cela pourrait être utile pour vous d’en conserver une trace.
To Whom It May Concern:
I am delighted to recommend Mr. Granville Fields as an interpreter. I had the occasion to work with Mr. Fields in a series of depositions in a matter litigated in an American court that turned pivotally on an interpretation of French contract law, and he impressed me tremendously in every respect in both his French to English and his English to French translations.
To begin with, Mr. Fields has an excellent and beautiful command of both languages, but more unusual, a brilliant and expert grasp of legal terminology and mastery of the subtleties of translating legal terms with precision and clarity. He is able to remember extensive testimony with perfect recall, and to translate it in a complete, meticulous and mellifluous fashion. In addition, he has exquisite professional demeanor and temperament, and is able through his calm, thoughtful, and respectful presence to enhance the dignity and civility of a deposition. 1 am reasonably fluent in French and can tell you that I was often tempted to say “Bravo” after he had translated a particularly difficult concept into accessible and effortless prose. He is far and away the best translator our litigation team dealt with in this matter and was so highly valued and esteemed that both sides agreed to bring him from Paris to New York and Delaware for translation rather than use local personnel.
Mr. Fields also did written translations for us of a series of French judicial decisions, and they again were distinguished by their precision, accuracy and elegance. He is thus highly reliable and expert at both oral and written translation.
For any deposition, trial, arbitration matter, or expert testimony in need of an interpreter, I would recommend Mr. Fields with the greatest possible enthusiasm.
Sincère,
Kathleen M. Sullivan